Le lavage de cerveau fonctionne parfaitement. Depuis toujours on nous dit qu’il faut que la croissance se porte bien, que les actions montent sinon c’est la crise. Alors on nous dit qu’il faut consommer pour relancer la croissance et ainsi créer des emplois. On nous met tellement cette idée en tête qu’il paraît complètement farfelu de penser autrement, complètement utopique de penser que la décroissance serait un bien fait pour l’homme.
Et pourtant en essayant de s’intéresser au sujet, il m’apparaît évident qu’on nous trompe. La société capitaliste nous a ancré ces idées dans son propre intérêt. Car comment peut-on imaginer dans un monde aux limites finies qu’une croissance indéfinie est possible ? Comment est-il possible de faire consommer toujours plus dans un monde aux ressources naturelles épuisables ? Cette croissance sans limite ne pourra s’accompagner que de catastrophes humaines et écologiques.
Une des devises de la décroissance c’est « Moins de biens, plus de liens ». Effectivement, moins nous aurons de bien, plus on sera amené à les partager et donc à tisser des liens sociaux. On entend souvent dire : « avant les gens s’aider plus, il y avait plus de solidarité », c’est évident, avant, il y avait, par exemple, une charrue pour tout le village qu’il fallait bien partager. Maintenant chacun veut avoir tout chez lui. Il n’y a donc plus de raison de partager son bien. Chacun s’enferme et reste chez soi. Quand il y a un problème plutôt que d’aller voir son voisin, on préfère trouver la solution soi même ce qui revient dans la plupart des cas à consommer pour acquérir le bien qui solutionnera le problème. La société nous pousse à consommer toujours plus. Une mère de famille me disait l’autre jour que son enfant ne comprenait pas pourquoi sa mère voulait recoudre le col de sa chemise vu qu’il suffit d’en acheter une neuve. La solution est toujours dans la consommation. Le libéralisme nous lave le cerveau pour nous faire oublier qu’il y a d’autres solutions.
Je crois que nous avons le pouvoir de changer ça. En consommant moins et mieux, nous l’allons pas vers une augmentation du chômage. Au contraire, cela créera inévitablement des emplois notamment liés aux services. La planète a ses limites, il faut donc préserver ses ressources.
01 août 2007
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2 commentaires:
Adiu maynat,
ouais, assez d'accord avec toi !
Oui à la décroissance; dans une certaine proportion.
Mais pourquoi pas aussi unir nos efforts pour développer de nouvelles technologies dans le but d'explorer l'espace, trouver d'autres planètes viables et ainsi continuer notre croissance.
Sans ça effectivement, la croissance telle qu'elle est conçue actuellement nous fera courir à une catastrophe planétaire: guerres, épidémies, famines, catastrophes climatiques, ... et peut-être alors la nature reprendra ses droits dans un juste équilibre, mais à quel prix ... .
En tout cas pour ma part, revenir à la bougie, au vélo, à la charette, à l'élevage de poules et cochons pour sa propre consommation, etc ... cela ne me dérangerais pas du tout, et je pense comme toi, cela pourrait créer pluss de solidarité, pluss d'emplois valorisants, etc ... faut-il encore que cela oblige tout le monde.
Alors OUI à la décroissance !
Adishatz
Manu OC
www.ejournaux.blogspot.com
Attention quand même aux discours caricaturaux comme le retour à la charrette et aux bougies.
La décroissance ce n'est pas cela. La décroissance telle que je l'entends c'est faire attention à sa façon de consommer.
Par exemple : consommer des fruits et légumes de saisons pour éviter les transports du bout de la planète forcément plus polluants.
Choisir un produit fabriqué par une petite entreprise locale plutôt que par une multinationale qui délocalise.
La décroissance, c'est certes moins consommer mais c'est aussi consommer plus intelligemment. Bref, c’est consommer des produits qui respectent l'homme et la planète.
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