15 février 2008

Mon 2e fils : Robin

Je vous présente mon 2e fils. Il s'appelle Robin. Il est né le samedi 2 février à 12h58. Il pesait alors 4.040 kg pour 53 cm

01 février 2008

Boursicoteurs : voleurs !

Pour la redistribution des richesses, le capitalisme se base sur le principe du partage du gâteau. C'est à dire : pour augmenter la part de chacun (patrons et salariés) il faut augmenter la taille du gâteau. Autrement dit : pour augmenter les salaires il faut de la croissance. Donc même une croissance faible (de 1 à 2%) comme ce qu'on a en France devrait suffire à faire augmenter les salaires. Pourquoi donc, nous dit on qu'il n'y a plus de sous dans les caisses ? Qu'il est impossible d'augmenter les salaires dans la fonction publique et dans le privé sans une meilleure croissance. Où passe ces 1 à 2 % de croissance ?
Voici la réponse (extrait du Monde diplomatique du mois de janvier 2008) :
Par François Ruffin
En vingt ans, la part des salaires dans le produit intérieur brut français a baissé de 9,3 %, ce qui correspond à plus de 100 milliards d’euros en partie transférés vers le capital.
« La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années. » D’où sont tirées ces lignes ? D’un texte de la Confédération générale du travail (CGT) ? Nullement : elles viennent d’un article de la Banque des règlements internationaux (BRI), une institution qui réunit chaque mois, à Bâle (Suisse), les banquiers centraux afin de « coordonner les politiques monétaires » et d’« édicter des règles prudentielles ». Ce n’est pas vraiment un repaire de marxistes ; pourtant, leur exposé sur cette « marge [de profit] d’une importance sans précédent » se poursuit sur vingt-trois pages .
Et qui redoute le pire ? « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires » car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer ». Or « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre (...) une montée du ressentiment, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ». Là, il s’agit de M. Alan Greenspan, ancien directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui livre ses inquiétudes au Financial Times .
Ce constat, chiffré, est unanimement partagé. D’après le Fonds monétaire international (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 % .
Par le gigantisme des sommes en jeu, des dizaines de milliards d’euros, ces 9,3 % devraient s’installer au cœur du débat. Toute la contestation des « nécessaires réformes en cours » (« régimes spéciaux », retraites, sécurité sociale, mais aussi pouvoir d’achat) pourrait s’appuyer sur ce chiffre.
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