17 octobre 2008

Pour quelques milliards de plus...

Premier chiffre : 30 milliards de dollars permettraient de nourrir pendant un an les 925 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde.

Deuxième chiffre : après les émeutes de la faim dans 40 pays en 2008, la communauté internationale a dépensé seulement 6,5 milliards de dollars pour relancer le système agricole de production.

Troisième chiffre : 3 019 milliards de dollars.

Pour renflouer les banques privées, les Etats-Unis viennent d’annoncer un plan de 700 milliards de dollars. Pour renflouer les banques privées, les pays européens viennent d’annoncer un plan de 1 700 milliards d’euros, c’est-à-dire 2319 milliards de dollars. Total : 700 + 2319 = 3019 milliards de dollars.

3 019 milliards de dollars pour renflouer les banques privées !
Les chiffres sur cet articles des Echos

12 juin 2008

Défendons les 35h !

Bruxelles veut repousser de 48 à 60 heures la durée maximale du travail. Le projet devait être examiné lors du Conseil des ministres européens de l’Emploi et des Affaires sociales du 9 juin à Luxembourg. Ce plafond des 48 heures de travail maximum par semaine avait été établi pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs, de même que leur bien-être et leur vie de famille.

En France, le gouvernement en place ne peut pas supprimer la loi sur les 35h brutalement, c’est un sujet beaucoup trop sensible socialement pour l’aborder de front. Alors il contourne cet obstacle et il en vide le contenu c’est à dire que le nombre d’heures hebdomadaires sans autorisation peut se faire au point de dépasser les 40 heures par semaine.

Depuis des années, les luttes sociales ont permis de construire en France un vrai système social et solidaire. Pour la première fois dans l'histoire nous risquons réellement de perdre des acquis sociaux.
C'est donc maintenant qu'il faut agir pour défendre nos 35h.

Le 17 juin défendons les 35h !

09 juin 2008

28 mai 2008

«Nous sommes des enfants gâtés»

A propos du prix du pétrole, Jean-Marc Jancovici, spécialiste en questions d’énergie, a été interrogé dans Libération du 28 mai 2008.
Ses réponses correspondent bien à ce que je pense.
Voici quelques extraits :
- La solution : Monter artificiellement le prix de l’énergie à la consommation, via la taxation. Ainsi, au lieu de voir l’argent partir chez les autres, il reste chez nous (et on le réinjecte dans la formation, de nouveaux investissements, etc.). En plus, cette hausse des prix dissuadera les gens de consommer...

- Vouloir augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. Comme tout dépend de l’énergie, le pouvoir d’achat va probablement se mettre, dans pas si longtemps, à décroître de manière structurelle, et la bonne question ne sera pas de savoir comment on distribuera les sucettes supplémentaires, puisqu’il n’y en aura pas, mais comment on sauvera la paix et la démocratie dans ce contexte

-Si le pic de production mondiale de pétrole est en 2015, voire 2012 comme le prédisent certains experts, il est trop tard pour réagir.


L'interview dans son intégralité :
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/328562.FR.php

15 février 2008

Mon 2e fils : Robin

Je vous présente mon 2e fils. Il s'appelle Robin. Il est né le samedi 2 février à 12h58. Il pesait alors 4.040 kg pour 53 cm

01 février 2008

Boursicoteurs : voleurs !

Pour la redistribution des richesses, le capitalisme se base sur le principe du partage du gâteau. C'est à dire : pour augmenter la part de chacun (patrons et salariés) il faut augmenter la taille du gâteau. Autrement dit : pour augmenter les salaires il faut de la croissance. Donc même une croissance faible (de 1 à 2%) comme ce qu'on a en France devrait suffire à faire augmenter les salaires. Pourquoi donc, nous dit on qu'il n'y a plus de sous dans les caisses ? Qu'il est impossible d'augmenter les salaires dans la fonction publique et dans le privé sans une meilleure croissance. Où passe ces 1 à 2 % de croissance ?
Voici la réponse (extrait du Monde diplomatique du mois de janvier 2008) :
Par François Ruffin
En vingt ans, la part des salaires dans le produit intérieur brut français a baissé de 9,3 %, ce qui correspond à plus de 100 milliards d’euros en partie transférés vers le capital.
« La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années. » D’où sont tirées ces lignes ? D’un texte de la Confédération générale du travail (CGT) ? Nullement : elles viennent d’un article de la Banque des règlements internationaux (BRI), une institution qui réunit chaque mois, à Bâle (Suisse), les banquiers centraux afin de « coordonner les politiques monétaires » et d’« édicter des règles prudentielles ». Ce n’est pas vraiment un repaire de marxistes ; pourtant, leur exposé sur cette « marge [de profit] d’une importance sans précédent » se poursuit sur vingt-trois pages .
Et qui redoute le pire ? « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires » car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer ». Or « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre (...) une montée du ressentiment, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ». Là, il s’agit de M. Alan Greenspan, ancien directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui livre ses inquiétudes au Financial Times .
Ce constat, chiffré, est unanimement partagé. D’après le Fonds monétaire international (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 % .
Par le gigantisme des sommes en jeu, des dizaines de milliards d’euros, ces 9,3 % devraient s’installer au cœur du débat. Toute la contestation des « nécessaires réformes en cours » (« régimes spéciaux », retraites, sécurité sociale, mais aussi pouvoir d’achat) pourrait s’appuyer sur ce chiffre.

24 janvier 2008

Un vrai guignol !

Un jour, il supprime la police de poximité, l'autre jour, il crée les unités territoriales de quartier.
Un jour, il dit qu'il mettra fin aux 35h, le lendemain il dit qu'il ne touchera pas à la durée légale du travail.
Un jour, il dit qu'il veut rendre national l'enjeu des municipales puis il y a deux jours, il déclare qu'il n'a pas à méler des élections municipales.

Ca pourrait être risible si ce gars là n'était pas à la tete d'un pays.
Sa place à l'Elysée est plus importante que ses convictions.

Aucune confiance, ni aucun respect pour ce guignol !

16 janvier 2008

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