Dans la crise crise grecque actuelle, c'est les banques que les Etats ont sauvé en leur prêtant plusieurs milliards d'euros qui se permettent d'enfoncer un des pays qui les a aider. C'est aussi, les agences de notation qui hier ont donné des très bonnes notes à des banques qui ont finalement fait faillite et aujourd'hui elles continuent à faire la pluie et le beau temps sur l'économie mondiale.
Pour payer ces erreurs, c'est le peuple qui va devoir se serrer la ceinture : des mesures draconiennes vont être imposées aux grecques. C'est honteux !
C'est ce système financier qui est en cause, c'est ceux qui le font vivre qui doivent payer (en commençant par taxer les transactions boursières).
Ce système qui pouvait avoir sa logique il y quelques années et devenu irrationnel et immoral.
Comme l'écrit Jean-François Kahn sur son blog :
Quand les entreprises annonçaient des profits records, on pouvait dire : « les profits d’aujourd’hui sont les emplois de demain ». C’était cohérent et pas immoral. Mais quand les profits d’aujourd’hui sont à la fois la cause et la conséquence des délocalisations boursières qui induisent des suppressions d’emplois aujourd’hui et demain, où est la cohérence, où est la morale ?